al-ula cultural oasis project (ucop)

La vallée d’Al-Ula a attiré les populations humaines depuis la préhistoire et est restée jusqu’à aujourd’hui un centre de peuplement urbain avec le développement de quatre villes successives : Dadan (âge du Fer), Hegra (période nabatéenne), Al-Qurh et Al-Ula (période islamique).

S’étirant sur plusieurs centaines d’hectares le long du Wadi Al-Ula, l’actuelle oasis d’Al-Ula est l’héritière d’une longue tradition de gestion de l’eau et des sols. La région étant aride depuis le milieu de l’Holocène, l’irrigation était en effet nécessaire à l’établissement de populations sédentaires. 

Le projet « Al-Ula Cultural Oasis » (UCOP) – financé par AFALULA (Agence française pour le développement d’Al-Ula) et mené en partenariat étroit avec la RCU (Royal Commission for Al-Ula) – vise précisément à reconstituer l’histoire de cette oasis grâce à la cartographie et l’étude des vestiges de toutes périodes. La première étape de ce travail est la prospection systématique de l’oasis pour l’établissement de la carte archéologique. Des analyses cartographiques et spatiales seront menées dans un second temps.

L’objectif est d’analyser les dynamiques de peuplement en relation avec l’évolution des technologies de gestion de l’eau sur le long terme. Ce travail est donc nécessaire pour comprendre l’histoire des sites archéologiques dans la vallée d’Al-Ula. Les résultats d’UCOP doivent également contribuer à la protection et la mise en valeur touristique de l’oasis d’Al-Ula (Master plan de la RCU).

Les oasis constituent un précieux patrimoine aujourd’hui en danger car menacé dans de nombreuses régions par le développement et le changement climatique. Il est pourtant fondamental d’étudier et de protéger ces anthroposystèmes, car ils constituent d’évidents exemples de développement durable dans les régions arides.